jeudi 25 juillet 2013

LA CONNAISSANCE : NOTRE CHÈRE INCONNUE !

 Pourquoi pouvons-nous débattre d’autant de sujets actuellement ? 
Parce que l'accès au champ des connaissances s’étant copieusement élargi, "l'Instruction" des populations, et donc celle de chacun de nous,  a considérablement évolué.
 Ce que nous sommes en mesure d’apprendre aujourd’hui à l’école, au collège, au lycée, à l’université, mais aussi tous les jours de notre vie, nous rend capables de comprendre beaucoup plus de choses de nos organisations humaines que nous n’en comprenions par le passé. 

 Ainsi, par cet accès à la connaissance mise à sa disposition, l’individu, le citoyen, est devenu capable de pénétrer et de questionner un grand nombre de domaines qui étaient jusqu’alors réservés à certains et qu’il devait subir sans les comprendre : 

Parmi ceux-ci :
- Les règles de vie, la morale, l’éducation …
- Les sciences et la médecine
- Les croyances, la religion
- La politique
 

 

NUL NE CONNAIT VRAIMENT QUE CE QU'IL A COMPRIS! 

Aujourd’hui, aucun champ de notre vie ne peut plus, ne doit plus, nous être gardé obscur.

 

Notre instruction nous a fait passer désormais des principes «APPRENDRE» et"CONNAÎTRE" au déterminant «COMPRENDRE». 

 Mais :
- Que faisons-nous aujourd’hui de notre instruction ?
- Que faisons-nous de notre capital de connaissances sans cesse renouvelable ?
- En quoi les utilisons-nous ? 

Ou plus primairement :
- Avons-nous conscience que nous les possédons ?

Et si nous en avons conscience :
- Comment et pour quels objectifs utilisons-nous les outils modernes d’information, de communication et donc d’instruction que sont l’Internet ou l’informatique ?

Nous laissons-nous aspirer nous aussi dans les pièges du futile, de l’inutile voire du pervers dans lesquels ces nouvelles technologies nous attirent à chaque seconde ?

Sommes-nous décidés à nous accorder le temps nécessaire à en comprendre tous les mécanismes, tous les avantages et tous les dangers ?

Le temps, voila une notion extrêmement malmenée aujourd’hui. 
La précipitation permanente dans laquelle nous sommes plongés nous retire toute possibilité de réflexion, de prise de recul avec ce que nous vivons. 

Ainsi, en faisant des impasses permanentes sur ce qui devrait être l’essentiel de nos vies, ne créons-nous pas des conditions de souffrance et parfois de drames affectifs ?

 

DES TENTATIVES DE RÉPONSES "DE BON SENS"

En nous appuyant sur quelques penseurs anciens ou contemporains qui refusent tout enfermement dogmatique nous tenterons d’apporter dans les prochains billets quelques réponses « de bon sens » à ces interrogations sociétales. 
Nous tenterons bien entendu de développer ces suggestions avec des intentions locales. Dans quelques mois il faudra nous préparer à choisir les futurs "gérants",  les futurs "animateurs" de nos affaires communautaires. 

Dans une société en mutation profonde et extrêmement rapide (comme peut-être jamais dans son Histoire) cette échéance doit mobiliser dès maintenant notre réflexion.

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