mardi 1 octobre 2013

ALTERNATIBA : DE QUOI DEMAIN SERA-T-IL FAIT ?


Dimanche prochain se déroulera à Bayonne un événement qui pourrait être considéré comme planétaire en investiguant tous les sens de ce qualificatif. Il s’agit bien sûr d'une nouvelle édition d’ALTERNATIBA.

 

La proposition qui nous est faite est celle d'une l'alternative au mode de production et de vie sociétale dans lesquels nous nous trouvons aujourd’hui.
Mais elle ne sera pas, hélas, pour demain.

Le mouvement" Alternatiba" auquel nous nous associerons une nouvelle fois à Bayonne le 06 octobre prochain démontre cette volonté d'un autre monde.
Celui-ci non plus n'est pas pour demain.


Pour espérer le faire changer, il est nécessaire de tenir quelques clés de pouvoir. Les Alter mondialistes (ceux qui veulent construire au autre Monde, et nous en sommes) en sont loin, très loin.

Le coté "anarchiste" qui le caractérise fait que ce mouvement "alternatif" ne s'accommode pas de leaders à seule logique de pouvoir. Il fonctionne surtout derrière des "icônes" qui portent et symbolisent les valeurs humaines dans lesquelles les partisans d'une société nouvelle se retrouvent.


Stéphane Essel, Edgar Morin ou Pierre Rabhi sont de ces icônes-là et il y en a beaucoup d’autres dans le monde, hélas trop peu connues.

Pierre RABHI
Edgar MORIN
Stéphane ESSEL
A cause de cela, les « alters » sont infédérables dans une lutte pour la conquête du pouvoir en tant que tel.

Le pouvoir politico-économico-financier en place restera donc encore pour longtemps entre les mains de ceux qui le possèdent aujourd'hui.

Ceux-ci sont même ravis de voir apparaître ces mouvements alternatifs. 


Pendant que leurs adhérents cherchent volontairement une autre voie, ils ne leur contestent pas le pouvoir.
Ils les font même sourire !
D’où leurs encouragements à les voir poursuivre dans cette voie alternative qui donne à certains une « bonne conscience» et qui assure la sécurité de leur situation à d'autres.

Ils continueront par contre sans état d’âme à ponctionner les forces productrices du pays de contributions, taxes et impôts de plus en plus forts.
Nous le subissons aujourd’hui comme peut-être jamais dans notre histoire contemporaine.

La vraie question, nous devons nous la poser à nous-mêmes : 


- Par quel phénomène confions-nous les clés de "la maison commune" à ceux qui les possèdent aujourd'hui? 

Le plus désespérant est qu'il est même probable que ce sera aux mêmes que nous les confierons encore les années qui viennent.


Même au niveau de nos petites communautés de proximité, la collusion Élus-Administration et le cumul des mandats de tous ordres sont un désastre pour la dynamique vitale du territoire. Nous le vivons actuellement dans l'ignorance de la plupart des citoyens... et on nous dit que l'on ne peut pas faire autrement!

Les mécanismes électoraux y sont vraisemblablement pour quelque chose. Avec la structure actuelle des États - législatif-exécutif - ils ne sont pas prêts à être modifiés.


La honteuse résistance contre l’arrêt du cumul des mandats des sénateurs français et donc pour le maintien de leurs incroyables avantages cumulés en cours, ponctionnés sur les finances publiques, ainsi que les moyens mis à leur disposition nous donnent une idée de la réalité morale de la plupart de nos élus.



Cette situation nous livre hélas plus de questions qu’elle ne nous apporte de réponses.

- De quoi donc nos « demains » seront-ils vraiment faits ?

- En avez-vous vous même une idée?

1 commentaire:

  1. N'hésitez pas à aller aussi et surtout voir les moyens mis à la disposition des sénateurs : recrutement des collaborateurs, transports aériens et rail, etc... Hallucinant!

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