Que penser, que dire, que pouvoir
écrire devant cette avalanche (pas seulement hivernale) d’événements de tous
ordres qui nous entraîne régulièrement à douter profondément du monde dans
lequel nous vivons ?
Devant ces déferlantes (pas
seulement estivales) d'informations, de discours, de décisions
incompréhensibles dont il est le destinataire, comment et auprès de qui, le
citoyen de base, c'est à dire nous, les plus nombreux, peut-il avoir une
lecture éclairée de ce qui le concerne ?
Se pose à lui aujourd'hui une
succession de questions dont la nature même est hautement déstabilisatrice.
Osons une liste :
- l'Etat d'urgence :
faut-il y voir la réponse absolue au besoin de sécurité de l'Etat... ou la mise
en œuvre d'une stratégie de contrôle tous azimuts en vue d'une Cop21 "paisible" à Paris ?
- la rÉforme du code du travail
: un indispensable ajustement aux évolutions sociétales que nous traversons...
ou un démantèlement organisé en vue d'ouvrir toutes les portes aux puissances monétaires
qui écrasent peu à peu le monde du travail ?
- la rÉforme de l'École
: la nécessaire adaptation aux besoins futurs des jeunes générations... ou la
suppression organisée de toute connaissance qui permettrait à l'individu de
penser par lui même ?
- les migrants : un
phénomène réellement imprévisible... ou l'inimaginable aveuglement des élites internationales
devant les effets prédictibles de leurs interventions ciblées et incontrôlées sur tous les
territoires porteurs d'intérêt ?
- LA RÉVOLTE DES "PAYSANS" : une attestation de l'incapacité de
régulation de l'Etat... ou les derniers souffles d'une génération polluée par
les rêves de puissance issus de la folie consumériste de l'après-guerre ?
- la laïcité : la garantie assurée par la loi de la liberté de conscience et du libre exercice des cultes... ou une arme de lutte contre la montée en puissance de l'Islam ?
- le football : un dispositif
d'apprentissage de la vie en groupe et de l'effort partagé... ou un système de
corruption organisée par lequel se glorifient régulièrement des opportunistes avides
d'argent ?
Autant de questions... et d'autres
encore, toutes aussi inconfortables, toutes aussi inquiétantes les unes que les autres.
Alors que faire pour éviter de
nous détruire en nous laissant sombrer dans une forme de « paranoïa collective» ?
Comment nous éviter de tomber dans une forme de méfiance généralisée qui nous ferait perdre la confiance
mutuelle nécessaire pour vivre en société ?
Qui est mesure de nous apporter
quelques "bonnes" réponses ?
Alerte ! Le citoyen est perdu !
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